Beuvry : ici aussi aujourd'hui c'est maintenant. Demain c'est ............ Plus tard !

Publié le par un-jour-une-antenne

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On verra, on verra ...

   

OGM, exploitation du gaz de schiste (N. Sarkozy : pour s’il est élu), exploitation du méthane sous-marin (F. Hollande : normalement encore contre), ou encore cigarette électronique, la notion d’application du "principe de précaution" va continuer d’occuper le devant de la scène médiatique française plus que jamais.

 

Si l’on se réfère à l’avis d’un groupe de députés de tous bords, le principe de précaution est bien plus que mal venu en cette période de où pour ces personnes  il n’a pour conséquence que de réduire la compétitivité des entreprises et de freiner l’innovation et le progrès scientifique.

 

Mais on ne parle surtout pas de freiner face au cumul de risques qu’on fait courir…

 

Voir les idées de changements imaginées depuis quelques années par les élu(e)s du territoire pour lui redonner une rentabilité certaine, dans certains articles précédents !

 

On ne s’y creuse pas que les méninges !

 

Donc,  autrement dit, le principe de précaution s’oppose au retour de la croissance religieusement tant attendu par la présidence entre deux promenades en scooter.

 

Retour à qui les élu(e)s semblent maintenant prêt(e)s à tout sacrifier.

 

Une proposition de loi avait même été déposée par Éric Woerth afin d’ « ôter au principe de précaution sa portée constitutionnelle. »

 

http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1242.asp

 

Et si on supprimait le principe de précaution de la constitution ?

 

Louis Gallois, qui avait été chargé de rédiger un rapport au premier ministre P.S. Jean-Marc Ayrault sur la compétitivité  française en novembre 2012, y était allé de bon cœur contre le principe de précaution, affirmant dans son document qu’il était interprété de manière "abusive" en France.  

 

Dans l’exposé des motifs de la proposition Woerth, celui-ci évoque la nécessité "d'envoyer aux Français en général et aux entreprises en particulier un signal fort en faveur de la croissance et de la compétitivité" et "de proposer des mesures aussi dynamiques que symboliques".

 

Pour résumer, le principe de précaution est maintenant sur la sellette. Il y a du changement dans l’air pour la précaution !

 

Le Sénat avait adopté mardi 27 mai une proposition de loi par 290 voix pour et 40 contre, déposée par le sénateur UMP Jean Bizet (Manche), visant à modifier la Charte de l'environnement pour préciser la portée du principe de précaution.et visant à inscrire un principe d'innovation au même niveau de valeur (voire supérieur) que le principe de précaution.

Principe de précaution qui semble de plus en plus faire l’unanimité contre lui.

 

Les options envisagées par la municipalité de Beuvry (62660) vont bien dans le sens d’une feuille de route avec de nouvelles priorités accordées avec ces soudains changements d’intérêt$ qui font abandonner toute précaution.


A cette occasion, les sénateurs y étaient allés de leur soutien à cette volonté d’abandon de la précaution pour permettre le plus vite possible d’autres cumuls de nouveaux bénéfices bien particuliers, il avaient introduit un amendement visant à encadrer par la loi la mise en œuvre du principe de précaution.

 

http://i-cms.linternaute.com/image_cms/250/933185-quel-risque-pris-avec-une-action-et-une-obligation.jpg

 

En dehors des élu(e)s UMP, à l'exception de François Grosdidier, l’ensemble du groupe socialiste, à l'exception de six sénateurs, la moitié des 32 sénateurs UDI, et les élus du Rassemblement démocratique et social européen, à l'exception de Jean-Pierre Chevènement et Pierre-Yves Collombat, s’étaient prononcés en faveur de la proposition de loi.

 

Rien qui ne change de la normale. Comme à l’ordinaire, on hypothèque encore plus l’avenir pour profiter du présent pendant qu’il est encore temps …

 

Pour ces personnes intéressées, il y avait là un véritable enjeu qu’elles mettaient en avant pour justifier leur choix : la France ne risque-t-elle pas de s’isoler et d’afficher un nouveau retard économique en n’assouplissant pas le principe de précaution, ou préfèrera-t-elle avoir hypothétiquement eu raison avant tout le monde et évitant des catastrophes majeures en restant sur sa position actuelle ? 

 

Au Sénat en tous cas, c’était clair : on a préféré faire prendre tous les risques à la population d’abord.

 

Alea jacta est

 

Et pour l’ensemble des élu(e)s il faudrait simplement se donner rendez-vous dans dix ans, comme dans la chanson de Bruel, pour avoir un début de constat.

 

Et si alors il est déjà trop tard : tant pis !

 

 

Aux suivants de s’accommoder des résultats du manque de précautions prises et de faire tout leur possible pour vivre le moins mal possible avec. Parce que pendant ces années passées, On (mais qui en fait ?) en a bien profité. Normal, non ?

 

http://www.billiga.ch/img/assurance/menu/hypotheque-home.jpg

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