Beuvry et les probables prochaines antennes pour la 5G...

Et oui, lors d’une de ces rencontres fortuites, fortuites parce que ce sont les seules admises semble-t-il, on a déclaré que la 4G c’était l’avenir et qu’il fallait s’y résoudre et qu’une fois les antennes-relais activées sur Beuvry et bien il n’y aurait plus d’autre changement…

Mais.

Mais, le collectif a alors posé la question qui a fâché tout le monde, essentiellement les personnes prises alors au dépourvu, en demandant quelles étaient les avancées annoncées pour la 5G et des nouvelles installations que cela allait nécessiter ?

Moment de silence... Et de départ.

Comme on a introduit le sujet de l’Europe et des obligations qu’elle impose même aux petites communes, et auxquelles aucune municipalité n’oserait s’opposer. Surtout quand les plus hautes sphères soutiennent alors les initiatives de l’U.E.

Le problème est qu’en pointe sur la 3G, l’Union européenne est à la traîne pour la 4G par rapport à l’Asie et aux USA. Tout comme sur le gaz de schiste d’ailleurs.

Neelie Kroes, la commissaire européenne chargée du numérique, estime que l’Europe ne doit pas rater la 5G qui est en phase de standardisation.

Voilà pourquoi début 2013, déjà 50 millions d’euros avaient été débloqués par la Commission pour soutenir le développement de la 5G.

Pour lire le mémo qui relate la chose :

http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-139_en.htm

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Voici les principales conclusions des expérimentations du CEGDD (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable) sur les antennes relais :

La 4G va provoquer une augmentation de l’exposition aux ondes avec un gain en moyenne de 50% (mais sur des valeurs qui resteraient basses selon certains experts)

Pour atteindre un seuil d’exposition maximal de 0,6 V/m sur les quartiers pilotes retenus pour les tests, il faudrait a minima, multiplier le nombre d’antennes par trois. Et pour les opérateurs, financé par qui et sur quelles bases ?

La diminution de la puissance des antennes relais se traduirait par une perte de couverture très significative à l’intérieur des bâtiments. Les communications devenant le plus souvent impossibles passées le 2^eme mur. Mais quel type de mur ? Car il y a une différence entre mur en béton armé et cloison en placo-plâtre alvéolé...

En  milieu urbain dense et dans des configurations particulières, les niveaux peuvent être largement dépassés avec des valeurs pouvant atteindre 10V/m. Mais les antennes relais ne sont cependant pas seules en cause en raison de la présence de signaux wifi, DECT…

Sur ces « points les plus exposés », les simulations de modifications d’ingénierie ou d’emplacement montrent qu’une réduction de l’exposition est possible sans dégradation significative de la couverture. Tiens, étrange, cela ne se peut pas à Beuvry selon les responsables locaux...

Le risque est cependant que le risque de surexposition ne soit que déplacé. Tiens, étrange, à Beuvry on avait suggéré que les risques seraient alors insignifiants, voire quasi nuls...

Sur tout cela et d’autres petites choses, Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, et Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’économie numérique se sont contentés de botter en touche en renvoyant les curieux et les inquiets aux conclusions de la mission sobriété pilotée Jean François Girard et Philippe Tourtelier sur la sobriété en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques dont le rapport était attendu pour septembre.

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Pour lire la totalité du document mis à la disposition du public :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-synthese_VF.pdf

Ainsi que les conclusions du COPIC :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_COPIC_31_juillet_2013.pdf

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Alors à quand le nouveau maillage subventionné avec les nouvelles antennes-relais destinées à la 5G ?

Et à Beuvry ?