Beuvry, mensonges ou vérité ?

Publié le par un-jour-une-antenne

 

Voici quelques affirmations qui reviennent souvent concernant le thème relais mobiles.

Qu’en est-il ?

 

Affirmation :          Nous sommes exposés depuis des décennies aux ondes Radio/TV sans effet sanitaire.

 

 Faux !                    Il y a aussi des effets sanitaires mais beaucoup plus localisés.

                                 Les émetteurs de forte puissance (>1KW) sont très rares (seulement 1 ou 2 par département) alors que les antennes relais mobiles sont partout et on est toujours proche de l’une d’elles.

 

Affirmation :          Le niveau des ondes FM domine les autres services (dont GSM)

 

Faux !                     Il suffit de consulter les mesures officielles publiées sur cartoradio pour constater que les niveaux GSM/UMTS sont loin au-dessus des autres.

 

Affirmation :          Il est impossible de fonctionner avec 0,6V/m.

 

Faux !                     Il y a de nombreux cas ou cela fonctionne déjà surtout à la campagne.

                                 Il est possible de déplacer des relais mal placés et les sortir des agglomérations.

                                 En ville la forte densité des relais doit permettre une baisse des puissances.

                                 Quel serait l’impact dans un cas classique ?

                                 On trouve souvent des valeurs de l’ordre de 2V/m (10.000μW/m²) . Passer à 0,6V/m (1000μW/m²) reviendrait donc à diviser la densité de puissance en tout endroit couvert par ce relais par 10 ce qui ne pose pas de gros problèmes.

 

Affirmation :          0,6V/m est insuffisant. Il faudrait descendre plus bas (0,2V/m par exemple).

 

Vrai !                       0,6V/m c’est insuffisant pour les personnes sensibles car des effets se font sentir à des niveaux bien plus bas. Mais c’est un premier pas.

                                 De plus une norme plus basse génèrerait des soucis de couverture du réseau pouvant entrainer la multiplication des relais ce qui irait à l’encontre du but recherché.

                                 En fait le principal problème du niveau de réseau nécessaire est l’exigence du public de pouvoir téléphoner de partout surtout dans les bâtiments avec une forte atténuation.

                                 Une levée ou un assouplissement de cette exigence permettrait de fonctionner avec des niveaux extrêmement bas et de protéger les lieux de repos comme les chambres à coucher (notamment des enfants) et les hôpitaux.

 

Affirmation :          Diminuer le niveau d’émission des relais entraîne une augmentation du niveau émis par les mobiles.

 

Faux !                     Les mobiles émettent plus fort lorsque le relais est éloigné ou qu’il y a des obstacles importants. La diminution du niveau d’émission des relais ne change rien aux conditions d’émission des mobiles vers les relais.

 

Affirmation :          Si on fixe une norme à 0,6V/m le principal problème viendra des mobiles.

 

Vrai !                       C’est peut-être déjà le cas et le deviendra avec certitude.

                                 Il est alors indispensable d’informer le public, changer les comportements et traiter le problème de la téléphonie passive par une réglementation dans les lieux publics à l’image du tabagisme passif, surtout et à commencer par les transports publics ou la pollution est la plus conséquente (le seul fait d’avoir des portables allumés génère des « update location » fréquents dus au déplacement avec émission à pleine puissance).

 

Affirmation :          En l’état actuel aucun effet sanitaire n’a été démontré.

 

Faux !                     Le rapport Bioinitiative qui a analysé plus de 1500 études a conclu à la nocivité de la téléphonie mobile avec les niveaux d’émission actuels.

                                 Aucun élément vivant n’échappe à l’influence des ondes type téléphonie mobile, jusqu’aux plantes (une récente étude effectuée par des chercheurs de Clermont-Ferrand démontre un effet sur des plants de tomates !)

 

Affirmation :          Les effets des relais mobiles sur la santé sont psychosomatiques.

 

Faux !                     La plupart des personnes se plaignant de troubles n’étaient pas au courant de l’existence des antennes relais ou des risques afférents, ou n’avaient pas de préjugés.

                                 De plus l’argument ne tient pas pour les animaux et les plantes pour lesquels des effets sont avérés.

 

Affirmation :          Sous les antennes, les riverains sont protégés par un effet parapluie.

 

Faux !                     Le bâtiment sur lequel est installée l’antenne est exposé aux lobes secondaires et aux réflexions sur les structures voisines.

                                 L’effet parapluie se vérifie donc rarement (Dalle de toit isolante aux ondes et pas d’éléments réflecteurs dans le voisinage).

 

Affirmation :          Il vaut mieux habiter à plus de 300m d’une station relais.

 

Vrai !                       Le niveau d’exposition devient supportable au-delà de cette distance. Toutefois c’est une valeur moyenne.

                                 On peut encore trouver des valeurs élevées au-delà ou des valeurs plus basses en deçà selon la configuration.

                                 En ville avec un habitat très serré ce repère perd de sa valeur car les niveaux sont très variables, de plus la densité des relais y est très élevée.

 

Affirmation :          Il vaudrait mieux avoir plus d’antennes avec un niveau d’émission plus faible.

 

Cela dépend !       La multiplication des antennes avec un niveau d’émission plus bas permet de diminuer le niveau d’exposition maximal mais risque d’augmenter le niveau moyen ce qui serait préjudiciable.

                                 En fait il faut examiner au cas par cas les hypothèses en appliquant la règle d’atténuation du niveau avec la distance (diminution du niveau au carré de la distance).

                                 Dans tous les cas le principe ALARA devrait être appliqué (aussi faible que raisonnablement possible)

 

Affirmation :          La mesure du niveau d’exposition est gratuite.

 

Vrai !                       Il suffit de faire une demande à la mairie ou à l’opérateur qui gère le site concerné.

                                 Le résultat des mesures sera restitué au demandeur et publié sur le site cartoradio.

 

 

 

http://www.next-up.org/images/faisceau_irradiation_ar_tm_type_panneau2.jpg

 

Répéteurs paraboliques Hertziens (RH) : un exemple, Bourg les Valence (Drôme) Site de Talavard.

Total antennes Réceptrices/Répétitrices (RH):


-     Déclarées sur fiches ANFR :     9 unités

-     Comptées sur le site :                 plus de 20 unités



- Commentaires : pas de problème toute est "clean", le constat serait donc identique aux mesures officielles de champs …

 

Avec un petit calcul, il est exact.

mais à +200 % en sus !

 

 

 

 

 

 

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